Tout commença à Londres, au quartier de nobles. Vous pouvez déjà entendre les cris de bébés d'ailleurs.
Elle n'était pas plus grande qu'une poupée et tout aussi fragile que celles en porcelaine. Elle dormait entre deux légers sanglots aux creux des bras de sa mère qui somnolait, elle aussi fatiguée, tandis qu'elles étaient timidement observé par un homme adossé au mur, tremblant de fierté et de joie.
Une famille venait de naitre et était protégée de tout malheur. Déjà par l'amour réciproque des adultes envers leur petite fille, leur fortune, leur quartier paisible. Leur vie sera en or cliquant avec joyaux incrustés dedans. Ils ont toujours aimés les joyaux en fait, c'est pour cela que leur petit trésor s'appellera Agate, cela ne pouvait que lui convenir. Ils avaient déjà tant de projets pour leur petite. Elle ira à la messe, à une grande école, aura de nombreux jouets. Malgré une éducation sévère, il n'y aura que de l'amour dans ses prunelles bleues, il n'y aura que des étreintes tendres et des conseils qui la guidaient dans un monde de conte de fée. Un conte de fée dont elle serait la princesse, une princesse dès le début du conte et qui le restera. Elle aura une robe de princesse, une calèche de princesse, un cœur de princesse et un prince. Déjà on disait qu'elle était un petit ange, un petit ange qui croyait au bon Dieu comme on lui avait appris, elle aimait tout ce qui existait, elle aimait la vie et la vie le lui rendait bien.
Ses parents étaient très fiers : la mère était émue en entendant sa fille chantait accompagné de piano, le père grondait à la vue de ses faiblesses mais c'était pour caché son cœur remplit de bonheur à la vue de sa fille si persévérante dans les études.
Hélas, car comme dans n'importe quel conte il y a un "hélas", la petite s'ennuyait. Oui, elle s'ennuyait. Dans ces fêtes où le sourire est costume obligatoire, où elle doit parfois parler de choses qui ne l'intéressent pas forcément, où les filles de son âge ne sont pas vraiment sa tasse de thé. Trop capricieuses et superficielles à son goût.
Puis un jour, elle le vit. Il avait une chevelure blonde, des yeux couleurs noisettes, il n'avait pas pris son cheval blanc ce soir là mais il n'avait pas laissé son sourire devant la porte. C'était son Prince. Mais même s'il en avait le cœur, il n'en avait pas forcément la situation.
Fils de cuisinier, il n'avait pas de cheval mais juste un tablier blanc, il n'avait pas d'argent mais des casseroles ça oui.
-Vous voulez une tarte aux pommes ?La petite fille avait cligné des yeux à cette demande.
-C'est moi qui l'ai faites !Un rougissement, un goût doucereux qui emplit ses lèvres, le contact timide de ses doigts...
Elle était amoureuse.
Les années sont passés, ils s'étaient rapprochés, tout deux avaient dix ans entre leur mains, leur jeu n'était qu'amour, amitié, tendresse et amusement. Vous n'avez qu'à voir le blondinet courir avec les lèvres en cul de poule, devant on voit Agate qui court, vite et loin. Ses parents leur jettent un coup d'œil mais ne dit rien. Ils sont même un peu attendris, de toute façon cela ne durera pas...
Car il n'était pas pour elle.
Comment un fils de cuisinier pouvait la rendre heureuse après tout ? Elle devait être marié à un prince, un vrai ! Agate, tu es trop rêveuse, trop gentille, trop optimiste. Ouvres les yeux et regardes ce garçon un peu mieux, tu te vois vraiment te marier avec lui ? Oh, tu y croyais à cet amour sincère qui ne valait ni rang, ni fortune. Elle se mit alors à blasphémer contre les mots de son père. Jésus, Lui, avait dit qu'il fallait aimer son prochain, qu'importe sa situation, l'âme était bien plus importante que le titre ! Pourquoi la pauvreté devait être synonyme de malheur ? Il n'était pas riche non plus Jésus !
Mais comme Candide qui fut chassé loin de sa tendre Cunégonde, Agate apprit que son amoureux était lui aussi partit du paradis, bien loin d'elle, de ses étreintes et de ses baisers innocents.
Alors elle pria, elle pria que Dieu soit bon et juste avec elle comme il l'avait été quand elle était qu'un bébé. "Pitié" murmurait-elle entre deux larmes et gémissements, "Pitié" criait-elle !
Ô Dieu, il a été si bon en le faisant réapparaitre devant elle.
Mais le temps n'est pas sans dégât, ses yeux marrons étaient bien plus dur qu'auparavant, ses mains plus abimés, ses cheveux blonds allongés, mais c'était lui. Lui, le Seul et l'Unique !
Alors leur parc devint leur jardin secret, leur nouveau paradis, l'Amour était une plante dont on prenait soin chaque jour. Avec le sourire comme soleil et l'affection pour l'eau, Agate ne cessait point de l'arroser en chantant des remerciements au Ciel. Mais sa moitié ne chérissait pas la même plante qu'elle. Une plante bien plus piquante, plus belle mais effrayante.
-Dis, tu m'aimes ?20 ans entre ses doigts fins, les mèches de son chignon et entre ses robes à dentelle.
-Bien sûr que oui ! Pourquoi cette question ?20 ans d'étreintes, de baisers tendres et de caresses timides.
-On n'est plus des gamins Agate.-Je le sais bien !20 ans que ses lèvres restaient pures comme ses cuisses appartenaient encore à une enfant.
-Alors pourquoi on n'a pas encore fait l'amour ?Quel Dieu doit tu aimer Agate ? Quel partie de toi dois tu écouter ? Quel sentiment dois tu faire parler ?
-Je...Mais...Cela ne se fait pas... Du moins pas...Pas avant le mariage...!-Personne en saura rien.Pomme, fruit de la connaissance, si juteux dans ce parc, si tendre...
-Et puis, je veux me marier avec toi.Tu le frôles, tu hésites, tes lèvres frôlent ce fruit si délicat pour ta petite mâchoire.
-On n'a pas besoin de tes parents pour choisir qui aimer.Tu le sens, ce sentiment qui te noue et te noie. Il te fait couler peu à peu au creux de ces paroles si ensorcelantes.
-Laisse moi aimer ton corps comme j'aime ton âme.Tu enlaces cette pomme tout contre ton cœur, tu as envie de pleurer de joie.
-On s'aime, hein ?Oh oui, elle l'aimait. De tout son cœur, de toute son âme, de tout son corps. Les bras qui se resserrent, les baisers brûlant comme la lave d'un volcan, le feu de la passion, l'extase. Peau contre peau, lèvres contre lèvres, c'était une danse dont elle apprenait peu à peu les pas au fil des coups de reins, elle s'était laissé porté par cette ouragan de sentiments aussi chaud que le désert lui même.
Puis la neige laissa place au sable.
C'était comme un creux dans son lit, un creux dans ses draps et un énorme creux dans son cœur.
De son passage, le prince ne laissa que l'image d'un cheval blanc entre ses reins, le chiffonnement des couverture et le brisement d'un cœur de petite fille.
Alors elle descendit de l'auberge, ses cheveux relâchés, ses vêtements vite fait enfilés, une petite voix murmurée à l'adresse de l'homme qui tenait l'auberge où elle avait laissé sa virginité.
-Non, désolé Mam'zelle j'ai pas vu votre ami.Avec un sourire attristé.
Dans son oreiller une fois rentré, elle tenta de retrouver le repos et le mouchoir qui étoufferait ses sanglots. Ses parents ? Ils ne savaient rien bien sûr. Ils pensaient même qu'elle était malade et avait besoin de repos. Mais deux semaines plus tard, il est normal de se douter de quelque chose.
Mal au ventre, envie de vomir, le médecin avait fait un rapide pronostic après quelques visites.
-Elle est enceinte.Avec une voix sombre.
Un Ultimatum prit place dans la maison de la Princesse: honneur bafoué, enfant non désiré, mari disparu. Agate n'en pouvait plus.
-JE GARDERAI CET ENFANT ! J-Je ne compte pas être un poids de plus pour vous et votre rang. Je pars !Et personne ne la retint quand elle claqua la porte, laissant derrière elle les cris de son père et les sanglots de sa mère.
Et si cela continuait d'être si simple. Aussi simple que crier et claquer la porte, puis partir, aucune destination en tête, un coup de tête voila, tu n'avais pas du tout prévu un tel départ. Tu les aimais tes parents, mais tu aimais ton enfant encore plus, ce petit être naissant dans le creux de ton ventre, cet enfant qui n'aura pas de père, cet enfant non désiré qui aura juste tout l'amour de sa mère pour lui tout seul.
Dans cette ville, elle avait l'impression d'être étrangère. Elle avait toujours été dépendante de sa mère, elle allait dans des endroits qu'elle connaissait mais là, la vérité éclaire son visage : elle était perdue, perdue dans une ville dont elle connaissait, en vérité pas grand chose.
Alors au début, elle dépense le très peu d'argent qu'elle avait dans les poches, au début pour une chambre à l'auberge, le reste pour s'acheter du pain chaud. Après vînt les jolies perles accrochés a sa robe et les prières aux prêtres pour être héberger dans la maison du bon Dieu. Mais il fallait qu'elle en vienne à l'évidence, malgré ses idées enfantines qui continuaient de lui souffler que l'argent ce n'était pas tout, l'argent restait ce qui lui permettait d'avoir à manger, un toit. Bref, ce qu'elle n'avait plus maintenant.
Alors elle se mit à réfléchir, elle devait travailler, c'était sûr. Mais comment ? On la disait trop frêle pour un travail physique et on la refusait à d'autres offres d'emplois (Certainement par le doute de ses compétences en la voyant dans la rue, en plus que les femmes n'étaient pas demandés pour les emplois de l'époque.). Elle réfléchit, longtemps, encore et encore. Et elle était belle. Oui, très belle. Elle avait remarqué les regards de quelques inconnus, regards vite détournés d'ailleurs mais cela restait des regards. Pourquoi s'intéressait à une inconnue ? Avec le temps et ses nombreuses observations, Agate compris que sa seule chance d'intéresser les gens c'était son physique et rien d'autre. Sa peau blanche, ses yeux brillant, ses cheveux flamboyant. Certes, ses vêtements étaient maintenant sales mais au diable les corsets, les manches et les robes bouffantes ! Un coup de ciseau suffit pour la métamorphoser. Ses jambes sont nues, son décolleté plus voyant, la princesse était devenu sauvageonne offerte aux yeux et aux mains des passants, mais personne s'approchait. Oh, on la regardait c'est sûr, ce n'était qu'un viol par le regard, Agate se sentait même frissonner devant certains regards. Mais rien, rien, personne s'approchait. Alors elle décide de choisir ses propres proies, elle est sûr qu'elle arrivera à trouver ceux qui sauront tomber devant elle, car l'homme est bien faible et c'est bien triste. Elle en pleurerait presque de pitié pour eux !
Au loin, il y a un homme, voila sa proie, il est mince, des rides, a un gros nez, des lunettes, il a le visage fatigué, le regard las. Il est si pâle qu'on dirait que c'est un homme malade mais on dirait que c'est plutôt la vie qui a fait disparaitre ses couleurs.
Elle s'approche, l'homme cille et à la vue de sa tenue il rosit. Il a l'air plus vivant maintenant. Agate sourit mais ne se montre pas aguicheuse, elle parle au début, rien de méchant, elle parle de tout, de rien. Elle lui laisse choisir ses questions, elle le laisse répondre, il est surpris cela se voit. Au début méfiant voir même peureux, il s'ouvre finalement peu à peu. Il explique la dureté de sa femme, ce n'était pas lui qui commande à la maison, oh non, elle était bien trop têtue pour le laisser décider de quoi que ce soit, elle devait passer avant tout, avant même la santé de son mari qui commençait à mal vieillir avec l'âge et les disputes dont les cris de sa femme l'intimidait plus qu'autre chose. Oh, il a peur, il en est terrorisée, Agate a un sourire compatissant, elle ose même poser une main sur son épaule. Il tremble. Il a peur, peur qu'on le découvre mais cela fait longtemps aussi qu'il n'a pas eu droit a de l'affection, une affection charnelle, pour de faux mais qui apaise quand même un peu, comme une pause dans un travail incessant. C'est un homme faible, son regard n'est même pas assez fort pour se dévier des formes de la jeune fille.
-Ne vous inquiétez pas, elle en saura rien.Un poisson mort qui se laisse traîner par le courant.
Quelle étrange sensation. Enlacer un corps qu'on aime pas, juste pour l'enlacer, aucun sentiment derrière, rien. C'était désagréable, dégoutant même, mais elle n'avait pas le choix, elle devait rester distante, elle ne devait pas laisser ses sentiments empiétaient là dedans, sinon elle risque d'être fichue, fichue. Mais c'est plus dure à penser qu'à faire, elle arrive cependant à ravaler ses grimaces, ses tremblements de dégout, elle arrive même à ne pas baisser le regard devant le vieux corps.
Même l'argent qu'il finit par lui tendre semblait sale pour elle.
Mais elle n'avait pas le choix, cela restait de l'argent et elle en avait besoin pour elle...Et pour son enfant.
Car oui, c'est pour lui qu'elle s'offrit à d'autres bras, elle ne choisissait pas tout le temps ses clients par moment, c'était les clients qui la choisissaient. Parfois elle pleurait, car c'était dure, dure pour son cœur d'être tant torturé par cet amour physique. Elle qui croyait tant à l'Amour avec un grand A, c'était comme un rêve qui se brisait encore et toujours. Que ces hommes soient doux ou violents cela revenait au même, c'était des cadavres. Des corps, rien derrière, juste des corps, des bras qui étranglent, des baisers qui salissent, des paroles qui blessent. Heureusement que son trésor était là, heureusement qu'il restait proche du cœur d'Agate qui peinait à vivre chaque nuit.
Mais elle devait à tout prix le protéger.
Et un jour cela arriva, évidemment aucun médecin sous la main, c'était trop tard. Elle avait eu au moins la chance de manger à sa faim et d'avoir pu acheter un logement en collocation avec une prostituée comme elle. Mais quand on est sur le point d'accoucher, là comme ça dans la rue, on est censé faire quoi ? A part crier ? Bah rien, on est obligé de faire ce que quelqu'un doit faire de toute manière.
Faire sortir ce petit trésor du creux de son ventre.
Au moins il vivait, après tant de souffrance elle pouvait enfin le tenir entre ses bras, laisser ses larmes coulaient à l'unisson avec le bébé. Elle pleurait oui, mais de joie, enfin elle pleurait de bonheur après toutes ces nuits ! Il avait l'air en bonne santé, quelle joie, quel bonheur !
-Amour...Elle l'enlace fort, laissant échapper un gémissement mêlé de bonheur mais aussi de douleur suite à l'accouchement. Mais qu'importe, c'était lui, son unique, son seul, son petit prince, l'Amour qu'elle n'a pas eu, l'Amour qu'elle aurait aimé avoir, l'Amour qu'elle aimerait garder pour toujours dans ses bras, l'Amour qu'elle a et qu'elle protègera.
Les mois passèrent, le bébé vivait bien, Agate devait souvent demander de l'aide à sa colocataire, qui aimait beaucoup les enfants malgré son air dur, il suffisait de voir son "amie" avoir un tendre sourire en voyant le début de chevelure blonde et les yeux bleu clair du bébé alors que d'habitude elle conservait un air très distant et froid. La femme s'occupait de l'enfant quand Agate s'absentait et vice versa, leur colocation marchant assez bien, elle dura un an environ. Jusqu'à que la jeune femme rencontra un homme. Un client ? Non, il ne semblerait pas, mais il la fixait. Agate était intimidée elle, face à ce regard dont elle n'arrivait pas à traduire les sentiments que devait ressentir cet homme à cet instant, sans compter son visage peu émotif. Il restait impassible et la regardait au loin, était ce une invitation pour qu'elle s'approche ? Ce fut pire quand il parla, sa voix était si froide...
Puis il y a ces mots, ces jolies phrases, une promesse : une vie douillette contre les performances de la jeune femme. C'était si tentant... Elle peine même à y croire.
-Puis-je emmener mon enfant ?Un silence, il la fixe, elle bafouille.
-Il a qu'un an ! Il gênera personne ! J-Je ferai tout ce que vous voulez si vous l'acceptez...!Il se détourne, la voix ferme.
-Prépares ce que tu veux emmener avec toi mais fais vite.Elle cille mais ne se fait pas prier, une fois rentrée à la maison elle écrit un mot à l'adresse de son amie, là elle s'excuse. Elle regrette ne pas lui offrir plus d'explication de son brusque déménagement, elle lui dit juste qu'elle avait la possibilité d'offrir une meilleure vie à son enfant et qu'elle ne pouvait pas passer à côté. Elle la remercie, elle pleure même de bonheur devant la gentillesse et patience qu'a fait preuve son amie en gardant son fils. Puis finalement elle pose le papier à contre cœur sur un meuble et s'éloigne, prenant son enfant dans ses bras en plus du juste nécessaire pour elle et son fils.
Agate rejoint l'homme, il n'a pas bougé, elle pleure de bonheur tandis que l'enfant a un léger mouvement contre la poitrine de sa mère. Elle le remercie, elle s'incline même, c'était son sauveur, bien qu'elle ignorait l'identité de cet homme cela ne pouvait être qu'un ange, un ange tombé du ciel, un ange qui venait exaucé ses prières.
Il la fixe et s'éloigne de quelques pas, elle le suit, essuyant ses larmes. L'homme se retourne à moitié, fixant quelques minutes l'enfant qui s'était cette fois ci endormi.
-Il s'appelle...?-Amour...!Elle cilla soudain en croyant voir l'ombre d'un sourire sur les lèvres de l'inconnu qui reprit son chemin, suivit de près par Agate. Avait-elle rêvé ?
Il était l'histoire d'une pierre précieuse qui souhaitait être la plus brillante de toutes, de mains en mains elle priait silencieusement: Je veux briller, je veux briller, je veux briller. Au fil des nombreux frottements, elle émit un éclat, la pierre précieuse finit par trouver la force de continuer de briller, de toujours briller pour éclairer le chemin de celui qui comptait le plus pour elle.
A Red Garden, elle avait réussit à se faire une place, bien qu'encore récente, elle se montrait très persévérante et travailleuse dans ce qu'on peut appeler son "métier". Elle avait acceptée de s'offrir entièrement pour profiter d'une vie riche et heureuse avec son enfant, elle avait eu la chance d'être encadrée par une femme qui était toujours là quand elle en avait besoin. Son fils restait à l'écart des clients mais cela n'empêchait pas ses collègues d'être intriguée par l'arrivée de ce bout de chou qui n'avait rien à faire ici. Et pendant ce temps, Agate donnait le meilleur d'elle même, elle sourit d'ailleurs à un client là, elle ferme les yeux au contact de sa main sur sa joue et elle a un rire timide.
Que ferait pas une mère pour son fils.